Waterworld
Que d’eau !
Venise, pour qui connaît le marais poitevin, c’est presque pareil ... des îlots, des canaux, des bateaux.
A quelques détails près cependant.
On n’y trouve pas des Plates, mais des Gondoles (les fameuses, attention au refrain débile qui vient se taper l’inscruste dans les cerveaux que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître).
On n’y trouve pas des canaux bordés de peupliers mais des canaux bordés de Palais.
On n’y trouve pas de pâturages peuplés de vaches paisibles mais des terrasses pleines de touristes.
On n’y mange pas des escargots à l’ail mais on y boit des spritz en mangeant des chips.
Comme dans le marais, on peut s’y perde dans un dédale de petites îles, mais on ne s’y retrouve jamais seul... 16 millions de touristes par an, ça fait du peuple dans les « calles ».
La première impression est très conforme au cliché que l’on se fait de Venise, mais reste unique et magique : les canaux et les ponts en arche s’entrevéchent, les vaporettos rivalisent d’adresse pour se doubler, prendre les virages serrés, croiser les gondoles, les ruelles se succèdent et débouchent sur une placette et une église, sur un pont ou une passerelle et parfois sur quelques marches qui descendent dans le canal et nous obligent à faire demi-tour.
Dès les premières minutes et après plusieurs heures d’errance dans les quartiers mythiques de Venise (San Marco, San Polo) mais aussi dans le quartier de l’arsenal (le Castello), la magie s’installe durablement. Venise ne serait elle pas la plus belle ville du monde ?
Première visite à la Sérénissime, on se doit de parcourir les lieux emblématiques... La place Saint Marc dominé par son Campanile (gibet de potence à la grande époque), sa basilique luxuriante et luxueuse (visite en projet, temps d’attente qui pourra être rédhibitoire), le Palais des Doges, haut lieu du gouvernement et de la justice et enfin le Pont des Soupirs, le passage entre les salles de justice et la prison.