Deux jours beaucoup moins sérénissimes
Départ de Venise pour l’aéroport en vaporetto ... c’est cool comme moyen de transport quand on n’est pas pressé.
Ensuite, je passe sous silence la séquence où on attend la navette gratuite pour rejoindre notre loueur de voiture, on se fait gratter nos places, on prend un taxi à 25 euros et on se fait taxer d’une 50aine d’euros pour la caution de la voiture parce que nos credit-cards sont des débits-cards !
Vendredi 15h, gros orage sur le lac de Garde. La nuit tombe. Nous prenons l’autoroute pour rentrer sur Vérone. Le péage est en panne... je passerai sous silence la séquence où je descends sous les trombes d’eau au péage à Vérone pour savoir comment sortir sans ticket, je reviens avec l’information, je redescends sous les trombes d’eau pour aller dire à la gentille dame que la borne d’appel est HS, je refais un aller retour avec le ticket à 66 euros pour un trajet de 2,2 euros ... je ressors sous la pluie parce que il me faut maintenant le permis de conduire de Francis ... et au moment de payer j’ai oublié mon code de carte de débit ! Je serai sauvée par le sans contact !
Et ce soir j’espère encore aller voir Carmen dans les arènes !
Sinon, Padoue ! Impression mitigée, avec un centre historique qui alterne entre vieilles pierres et constructions d’après guerre et le Prato della Valle, la plus grande place d’Italie qui impressionne avec ses 78 statues sous un soleil de plomb.
Palazzo dell’Orologio
Basilique Saint Antoine de Padoue
De retour à Vérone, nous retrouvons nos marques : même BnB chez Andréa, charmant italien « typique », grand blond nourri aux champignons et aux randonnées dans les Dolomites, même resto Retrogusto où nous nous régalons d’aubergines,mozzarella / salade roquette, crevettes et de raviolis épinards / carpaccio fenouil orange grenade arrosé d’un vino rosso (pinot noir) servi frais, même file d’attente pour aller acheter nos billets pour Carmen.
Vendredi nous partons doucement en direction du lac de Garde pour visiter le spot touristique : Sirmione. L’orage qui menace puis éclate nous sauvera. La presqu’île de Sirmione vaudrait le détour si on pouvait en faire le tour au bord du lac... Jolie, mais trop de « moua-moua » qui se regarde le nombril luisant plutôt que d’admirer la vue sur les deux rives du lac de Garde. Sous les trombes d’eau, nous rentrons sur Vérone.
Fin de soirée à Vérone ... Carmen prend l’eau.
Le spectacle débute à 20h45 et s’interrompt après 30 mn pour laisser passer une mini pluie qui ne fait peur qu’à l’orchestre.
Reprise du naufrage pour 3 autres actes. Je rhabille Carmen pour l’hiver : décor bof, pléthore de figurants qui encombrent la scène, on ne sait plus qui est qui et qui chante, les costumes sont tristouilles, les chants sont « mous», on attend une Carmen flamboyante, on a un couple Carmen / Don José limite pitoyable et pas crédible. Les gradins des arènes et la fatigue auront le dernier mot, nous partons avant la mise à mort de la belle ... pour nous, Carmen est morte dès le premier acte.
Nous sommes déçus, après l’enchantement de la Traviata, le désenchantement Carmen.