Dolomites - premier point de passage
Déjà trois jours de marche dans les Dolomites.
Un peu de réseau et un peu de temps pour rédiger une première synthèse.
Jour 1 - 810 m de dénivelé positif, 9,8km
Jour 2 - 1080m de dénivelé et 10,3km
Jour 3 - 678 m dee dénivelé et 15,6km
Premier jour un peu sévère pour une mise en jambe. Souffle court, mais pas uniquement à cause de l’entraînement... les paysages sont bluffants ... Des roches déchiquetées, des pâturages verdoyants, et des refuges italiens grand luxe, sans parler des repas ...
Aujourd’hui Laura nous « offre » un petit extra, randonnée trop facile sinon !
Nous faisons donc une petite grimpette de 300 m (dénivelé) pour tester notre agilité à grimper sur les chemins câblés.
Magnifique, mais je tombe en panne de carburant pendant la montée...les derniers mètres sont durs.
Après déjeuner, nous grimpons encore pour passer un col qui sera le point culminant de notre randonnée - 2700 m et nous basculons dans un canyon aride qui nous mène à un petit lac puis à notre refuge du jour.
En soirée, nous aurons la visite de choucas (petit corbeau au bec jaune) et d’un bouquetin qui contournera notre refuge pour aller boire au lac.
Après une petite nuit pour nombre de nos co-randonneurs, nous partons pour une journée que notre guide nous annonce longue, mais qui finalement ne sera pas si longue.
Une première descente nous mène dans une vallée que nous traversons avant de tailler droit dans la pente et dans la prairie (un raccourci de Laura), ce qui nous permet de croiser une nuée de marmottes bien-heureuses.
Ce sera la grosse difficulté de la journée.
Le bestiaire de la randonnée
La Flore
Nous terminons la journée par notre désormais rituel : bière cacahuètes, sans biscotte pour une fois.
La vue depuis notre refuge est superbe : les vaches poilues au premier plan, qui partagent l’alpage avec les marmottes siffleuses, les montagnes qui se disputent les plans secondaires et puis un troupeau de chamois qui envahit le flan de la montagne et profitent des dernières chaleurs du soleil.
Nota bene, précision suisse (merci Jocelyn) : Les vaches poilues = des bufflonnes à mozzarella et les belles grises sont des Salers