Pô Pô Pô ... la rando alcoolo !
Mercredi, nous partons pour une grosse journée de marche, avec un joli dénivelé.
Laura nous prévient : « pô, pô, pô ça va être dur aujourd’hui ! La montée est pourrie, et ça va être long ». Le ton est un chouïa sadique et le sourire ironique... ça soude le groupe. On ne va pas se laisser impressionner par une espagnole qui carbure à la bière et au chocolat.
Après une petite descente à pied, nous attendons longuement notre bus qui doit nous mener au départ de notre pénitence du jour.
Un long canyon en pente douce nous conduit ensuite au départ de notre grosse ascension
On attaque direct dans le chemin pourri (pierrier blanc et soleil) ... mon cœur s’emballe mais résiste à l’épreuve. A mi parcours, le terrain se stabilise, mais la pente se maintient. Le souffle se régule mais la fatigue se fait sentir, mais rien ne vient gâcher la vue somptueuse sur le canyon et les montagnes autour.
Après 1h30 de montée, picnic au pied du refuge d’altitude avant de repartir sur le plateau qui domine le canyon.
Petite récréation sur les névés d’altitude : photo de groupe et bataille de boules de neige... la moyenne d’âge du groupe vient de chuter drastiquement, avant que le doyen du groupe nous fasse également une petite chute « cul par dessus tête » sans conséquence.
Poursuite de la descente jusqu’au refuge, avant la seconde récréation de la journée !
En slip et serviette pudique, nos valeureux randonneurs (ceux qui sont poilus) font une descente dans la cambuse de Laura avec leur jeton de douche... Laura avait eu le malheur de nous raconter une précédente expérience avec des randonneurs relous qui ne savaient pas utiliser leur jeton de douche.
La soirée se poursuivra en délire potache, où il sera question d’apéro pour tous, des boules de Francis, du partage des boules de Francis, et de la grappa au pin mugo ou au pin sambro.
Personne ne passe son tour ! Et un petit tour en terrasse après le repas s’impose pour descendre en température et en degré d’alcool...
Pô, Pô, Pô, c’est une rando d’alcoolos.